Si nous posons le débat sur les termes de références de la théologie et de la scientificité dans l’œuvre de Seydi El Hadji Malick SY (RTA), ce n’est pas en termes d’opposition manichéenne entre le vice et la vertu, ou bien entre la matière et l’esprit. C’est surtout pour déterminer leurs champs de prédilection, et leurs moyens d’investigations.
Nous savons tous que, les sciences, quel qu’elles soient, de leurs fondements : l’observation, le gout, le touché, l’odorat l’ouïe, jusqu’à leurs matérialisations dans les laboratoires par des hypothèses vérifiables et vérifiées, dans leurs affirmations. Nous pouvons même aller jusqu’au sommet de leur perfectionnement dans les arts et la philosophie, qui leur trouve un caractère légitimant, en n’y voyant la suprématie de l’être humain sur la nature et le monde. Tout ceci nous ramène, même s’il y a un besoin de prolongement dans la métaphysique, dans leurs limites objectives qui relèvent de l’exercice uniquement des facultés humaines qui s’approprient les organes et le cerveau.
Or l’approche théologique, elle est d’ordre surnaturel. Une manière providentielle de communiquer avec substance de qualité si longuement rechercher dans la matière grise de l’homme dit le mystique.
C’est une grâce divine de renouer la connexion avec cet élu déchu, descendu ici bas sur cette planète d’exile. Cette communication s’exerce par des moyens très élaborées par l’esprit qui doit être le répondant privilégiés avec la divinité aidé en cela par l’intelligence, qui lui sert d’aiguilleur ou de vecteur directeur et l’âme humaine comme réceptacle ou centre de convergences des sensations et des sentiments. Dans la mesure que l’ordre ou le moyen de communiquer est vertical de nature « Du ciel, il dirige toutes choses sur la terre » (youdabiroul amra minas sama‘i ilala ardi) de l’antimatière vers la matière. C’est tout à l’honneur de l’homme de faire l’inventaire de toute cette culture, d’en déterminer les facettes qui sont des filets tenus nous dit le Coran. « Par le ciel traversé de raie »(wa sama’i zatil houbouki) ou voies de passages. C’est capté cet écho lointain qui doit justifier la raison d’être de l’humain sur terre.
Ce qui fait le charme de Khilassou de Zahab, c’est cette volonté farouche, et une investigation tout azimut de reconfigurer tout ce projet divin , pour l’humanité, de déterminer ses Contours et son fondement. Cette fondation reflétée par l’archétype universel « les âmes pures émanèrent de la lumière du guide, l’archétype universel et l’origine des créatures »
« Houyounoul Arwahi mine nouril Houdal Badjassate- wa inahou Djinsoul Aghla Mahdinous’ soutoumi. »
Et les Contours dans les Valeurs et Vertus, qui identifient l’homme dans ses origines, et ses fins comme une pure grâce divine, de noblesse et de générosités.
« Comme est pure la lumière que Dieu Confie au père des hommes, aux qualités propres et biens élèves !»
« lilahi nouroune yakounoul’lahou Moudihahou Abal Wara Tahiroune fi Tahirous’ chiyami. »