Home Figures CHEIKH SEYDI EL HADJI MALICK SY (RTA)

CHEIKH SEYDI EL HADJI MALICK SY (RTA)

0
CHEIKH SEYDI EL HADJI MALICK SY (RTA)

 

ElhadjMDate et lieu de naissance : en 1855 à Gaya près de Dagana (Nord du Sénégal). Fils unique de El Hadji Ousmane Sy (rta) et de Sokhna Fawade Wéllé.

Origine

Toucouleur par son père et Walo-Walo par sa lignée Maternelle.

Formation

Il entra dés sa naissance en possession d’une bibliothèque qu’il avait hérité de son père et qui avait été soigneusement gardée conformément aux recommandations du Cujus.

Ses études d’abord auprès de

-Thierno malick Sow (rta) son homonyme

-Seydi Alpha Mayoro Wéllé (rta) son oncle Maternel

-Seydi Amadou Sy (rta), son oncle paternel

-Ngagne Ka (rta)

Après ses humanités coraniques, l’étudiant Malick SY devait ensuite parcourir le pays pour poursuivre et approfondir ses études auprès d’éminents savants de l’époque parmi lesquels on peut citer :

-Seydi Abdou Bitéye à Longué (Fouta)

-Serigne Amadou Wade (Nguick-Sakal)

-Serigne Magaye Awa (Cayor)

-Serigne Mor Diop (Keur Kodé Alassane)

-Serigne Kalla Séye (Taiba Séye)

-Serigne Masylla Mané (Tiéllandraman)

-Serigne Ibrahima Diakhaté (Ndiabaly)

-Serigne Ahmed Ndiaye Mabéye (St Louis)

-Thierno Yoro Bal (Thilogne)

-Et de Mouhammad Ali (Mauritanie)

Bien avant de terminer ses études, Maodo (rta) avait déjà commencé à enseigner jusqu’à la fin de ses jours en (1922) en s’implantant tour à tour à :

-Gaya, Nbombo et  Bokhol de 1873 à 1880

-Saint Louis de 1880 à 1886.

-Ngambouthiwoulé, village (situé dans le Walo) que le Cheikh avait lui-même fondé et où il  vécut de 1886 à 1889 avec sa mère, son épouse (Sokhna Rokhaya Ndiaye) et ses trois (3) enfants (Sokhna Fatoumata Sy, Seydi Ahmed Sy, Seydi Aboubacar Sy), s’adonnant activement à la fois à l’agriculture et à l’encadrement des fidèles.

-En 1889, après  avoir beaucoup travaillé la terre et amassé suffisamment de ressources, il entreprit le pèlerinage  au lieu saint  de l’Islam.

-Saint-Louis ou il vécût pendant quatre (4) ans (1891 – 1895).

-Ndiardé (Région de Louga) pendant  sept (7) ans de (1895 – 1902)

– Enfin Tivaoune de 1902 jusqu’à la fin de ses jours en 1922.

Voyage

Arabie Saoudie – Egypte – Bakou (Ex URSS).

Ses Ecrits  (liste non exhaustive)

– Zadjroul khouloub  (Objurgation  des cœurs)

– Nouniya (Razad des assoiffés)

– Khilasou zahab (l’or décanté ou pur)

– Khan taratoul mourid (Pédagogie)

– Fakiha toulab (Sur la doctrine et les pratique du tidjanisme)

– Hidaya al-wildanfi fann at-tawhid (Théologie)

– Kifaya ar-raghibin fi-shari (Droit musulman)

-Ac-kawkab al-mounir fi-l-mirah (Droit musulman)

– Mauzrima  fi-ilm al –arridwa-l-qawafi  (Métrise)

-Ihda-l-musnayaynfilkilmay al- barud wa-t-tasawwuf (Métrique et sufisme)

– Ifham al-munkir al-jani fi-l-haqiqa wa-t- farqa  (Soufisme).

– Risalat –al-latif fi-t-tawjihwal- irshad (Morale).

Réformation sociale

En dépit du fait qu’El hadji Malick Sy (RTA) avait opté pour l’éducation, l’instruction et l’encadrement des masses, le colonisateur n’avait jamais curieusement combattu son action malgré l’aversion  qu’il avait pour l’expansion de l’Islam.

Son diagnostic de la crise structurelle de la société du fait de son parcours  pendant de longues années du pays en profondeurs (fin de la chefferie traditionnelle) lui permet de se positionner comme alternatif culturel Sociologique  et religieux.

Témoignages :

Paul Marty : dit ceci, « El Hadj Malick était un lettré fort remarquable particulièrement versé dans les sciences juridiques et littéraires. »

Destaing : disait ceci : « sous le rapport du savoir, je crois pouvoir affirmer que parmi tous les marabouts du Cayor, El Hadj Malick est le plus instruit et le mieux à même de rendre clairement ce qu’il a acquis. Il parle l’arbre littéraire avec une correction et une pureté que lui envieraient bien des professeurs du Maghreb, et il l’écrit avec une simplicité et une élégance que l’on pourrait souhaiter à beaucoup d’écrivains arabes… »

Le Cheikh Saadou Abîh : la pédagogie dont il fait montre est la meilleur, ainsi que le wird que tu pratiques ; ton savoir dépasse assurément les étoiles de la septième couche céleste.